Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Une philosophie du juste milieu, synthèse des premières lueurs métaphysiques et du déclin de ces jours-ci, y a que ça de vrai, les pieds sur une terre en pente et la tête dans les étoiles

Révolution permanentée

14 juillet. Même pas le jour le plus long. 24 heures clé en main durant lesquelles sa majesté Louis XVI se passionnait davantage pour la chasse et pour la serrurerie, pendant que son bon peuple commençait sérieusement à sortir de ses gonds. Mais même pas peur le roi Louis. A croire qu'il avait déjà perdu la tête avant qu'on la lui coupe. C'est seulement aprés lui que ça se corse, avec Napoléon. Grâce à la peinture à l'huile de Horace Vernet, il nous est indiscutablement possible de voir Napoléon franchir le pont d'Arcole, campagne d'Italie, manifestement en train de galvaniser ses armées appeurées par les troupes ennemies concentrées sur la berge opposée. Reste qu'on a gagné, les doigts dans le nez, devenus impérialistes convaincus aprés avoir dégommé la monarchie ! Il fallait le faire. Surtout que par la suite on n'a pas tout perdu. Il nous reste en effet de l'héritage napoléonien le baccalauréat, diplôme ayant pour vocation initiale de formater l'élite bourgeoise afin qu'elle pense comme un seul homme, et surtout pas comme les Voltaire, Rousseau et autre Diderot, frères ennemis au siècle des Lumières, et jaloux des points de vue complémentaires à la condition qu'ils divergent. Mais que nous reste-t'il de cette révolution franchouillarde ? Bals populaires annuels, pétards et concerts, feux d'artifices de sons et de lumières. La belle affaire. Pourtant, de tous ceux qui pouvaient honnêtement se gargariser de l'avoir fomentée, beaucoup ont dû avoir du mal à ravaler leur bain de bouche, une fois pour toute guillotinés.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article