Les déboires opportuns de Sepp Blatter

Quand bonnet blanc se fout de blanc bonnet, c'est une grande marque de soda qui saute du coq à light. C'est une carte de crédit qui vise à vue. C'est une grande bière à boire sans abus, de weiser. C'est une grande chaîne de restaurants genre fat food, mais sans fastes. Et il se trouve que ces quatre gros bonnets sont les sponsors principaux de la FIFA, du Footbusiness, dont ils abandonnent le président Sepp Blatter à ses casseroles (pas sur la tête), en réclamant sa démission effective. Il est vrai que monsieur le président n'est plus de la première jeunesse, et qu'il pourrait céder son poste à un autre porteur de plusieurs casquettes déjà, mais non, il refuse, il temporise, il attend les prochaines élections pour s'en aller, surtout il n'a pas de leçon de morale à recevoir de la part de quatre sponsors en train de s'octroyer de grandes plages publicitaires sur le compte de ses déboires avec la justice, sponsors qui se réclament opportunément d'une vertu qu' aucun lobby ne daigne avoir par ailleurs. Il est pourtant flagrant qu'un lobby, ça lobbytomise tout le monde, du haut jusqu'en bas et de long en large. Ca lobotomise les parlements ou les bonnets rouges indifféremment, ou ceux qui n'ont pas fait d'études aussi bien que ceux qui en ont fait de si hautes qu'elles branlent sur des pieds d'argile. Même les médias n'y ont vu que du feu, dont la devise est scoop toujours. Depuis ce matin, associé au nom de Sepp Blatter, j'ai entendu vingt-trois fois à la radio ou à la télé le nom de la marque du soda, à peu prés autant de fois celui de la carte de crédit , de même ai-je été saoulé par celui de la bibine ou du resto des cœurs pressés. Pas de quoi risquer de les oublier, au vu de cette publicité sans frais, clandestine et de connivence avec des média abondamment vectorisés.