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Une philosophie du juste milieu, synthèse des premières lueurs métaphysiques et du déclin de ces jours-ci, y a que ça de vrai, les pieds sur une terre en pente et la tête dans les étoiles

Racisme

Pour couper l'herbe sous le pied des racistes, mieux vaut prendre solidement appui sur leur théorie, plutôt que d'en faire une allergie. J’en parle le plus sérieusement du monde, et je suis intimement persuadé  que le fait d'affirmer l'existence des races n'implique nullement de les avoir en aversion. Les dénombrer au contraire, mais les dénombrer sans haine, cela pourrait même servir leur cause commune, moyennant le fait que le discours qui en découlerait serait naturellement d’ordre raciste, à ceci prés qu’en tant que discours fondé sur des observations dignes de foi, il n’aboutirait pas au final à des conclusions faites pour ne séduire que les crétins.

Le discours raciste est tronqué. Je pense à Madame Taubira, Député de Guyane, et qui s’est insurgée à bon droit contre l’emploi dévalorisant de certains mots de la langue française. Ça s’est passé il y a quelques mois, et Madame Taubira, avec la véhémence qu’on lui connaît, regrettait par exemple que des notions comme la race, ou tout autre synonyme de cet indicateur des origines, fasse encore partie d’un vocabulaire qu’il contribue à déshonorer. En somme, pour la députée de Guyane, le genre humain, dés lors qu’il est rendu à son degré d’évolution présente , ne devrait plus, au XXI° siècle parler de races au pluriel, mais d’une seule race. Il n’y a qu’une seule race humaine pour Madame Taubira, et dans la mesure où son combat pour l’universalisme des valeurs humaines entraîne d’emblée mon adhésion, je vais simplement faire joujou avec l’esprit de contradiction, et je vais rejoindre la députée de Guyane sur l’essentiel de ce qu’elle dit, mais en attaquant le problème du racisme sous un autre angle que le sien.

Le racisme se combat avec les armes du racisme. Il importe donc de bien connaître ses arguments, les arguments du raciste, sans dans un premier temps vouloir les réfuter précipitamment. Car les tabous, générés par le politiquement correct d'un langage excessivement policé, crée actuellement autant d'embarras, sinon plus, que les propos racistes publiquement intenables.

Car dans le domaine de la lutte contre le racisme, il arrive comme dans d’autres domaines que le remède puisse être pire que le mal, et imaginons que demain, l'atteinte à la liberté de parole revienne à interdire l'emploi d'une terminologie spécifique, la loi n'expliquera pas grand chose en intervenant de la sorte, cette loi ne fera qu’aggraver le risque pour les citoyens d'essuyer les foudres de la Justice, suite à un simple écart de langage. A tel point que dans un cas pareil, oser dire d'une personne qu'elle est racée, ce qui n'est pourtant pas donné à tout le monde, serait sévèrement réprimé.

Et pourtant, si un zoologiste avait le droit de la ramener, il ne pourrait pas oublier ce que sa conscience scientifique le conduit à penser, notamment au sujet de ce que le métissage attend des races, de toutes les races, et seulement des races, parce que les chiens ne font pas des chats.

Si un zoologiste avait le droit de l'ouvrir, en effet, il nous dirait pour commencer que tous les vertébrés ne sont pas des mammifères, bien que tous les mammifères appartiennent à l'embranchement des vertébrés. Il nous dirait ensuite que les mammifères forment une classe. Et une classe se divise en groupes, tels que celui des plantigrades, qui marchent comme l'ours sur la plante des pieds, contrairement à la gazelle appartenant au groupe des ongulés, qui font des pointes toute la journée. Mais toutes les danseuses ne sont pas aussi graciles que la gazelle, pour ne pas dire aussi racées qu‘elle. Ainsi la grosse vache, elle aussi appartient au groupe des ongulés, et comme la frêle gazelle, elle appartient à l'ordre des herbivores. Quant au carnivores, eux aussi ont le leur, eux aussi font partie intégrante d’un ordre qui se divise en de nombreuses familles, la famille des félins entre autres. Entre autres vertébrés, ça va sans dire, qui sont aussi des mammifères, mais surtout pas des plantigrades, bien que comme le plantigrade, le félin lui aussi puisse adorer la barbaque aprés avoir été sevré.

La classification animale est donc assez complexe pour nier l'évidence des races, en apparence tout du moins. Les races, en effet, n’ont aucune raison de se rencontrer, tant que l'enjeu de la confrontation entre les différentes espèces animale est de nature alimentaire. A ce niveau des rencontres pas franchement amicales, les carnivores désirent les herbivores, les herbivores désirent la verdure des vastes prairies, et ainsi de suite, chacun ne pense qu’à bouffer parce qu’il faut vivre ou nourrir. Mais tout au bout d'un embranchement, tout à la suite de toutes les classes du règne animal, et en rejoignant dans un ordre ou dans un autre toutes les familles qui  constituent cet ordre, chiens et chats s'entendent comme des espèces distinctes. En revanche, ce qui peut arriver dans une espèce est unique, cette possibilité n’existe même qu’au sein d’une espèce considérées isolément, par exemple l’espèce des chiens, ou l’espèce des chats, et encore plus nombreuse, l’espèce des êtres humains. Mais c’est au sein d’une espèce qu’on arrive à dénombrer le nombre de races en présence. Et si de toute évidence, toutes les catégories de vertébrés ne sont pas compatibles entre elles, et s’il est vrai que les chats et les chiens ne se reproduisent pas entre eux, c’est bel et bien en revanche au sein d’une espèce que les races sont compatibles entre elles, et elles seules le sont.

 

 

 

 

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